Professeur Sherif Abou Elela, Ph.D.

Chaire de Recherche du Canada en biologie de l'ARN et en génomique du cancer. Sherif Abou Elela
Professeur, Département de microbiologie et d'infectiologie,
Faculté de médecine et des sciences de la santé de l'Université de Sherbrooke.

1994-1997 Post-doctoral, Center of RNA biology, UCSC, Californie, USA
1988-1994 Ph.D., Biologie Moléculaire et génétique, Université de Guelph, Ontario, Canada
1984-1988 Licence de (B.Sc.) Biochimie/Zoologie, Université de Qatar, Qatar

Cours:  
BCH 718 Biochimie et biologie moléculaire de l'ARN
BCH 720 Structure et Mécanisme des molécules biologiques
MCR 715 Design Expérimental en biologie moléculaire
MCR 716 Transcription et maturation post-transcriptionnelle

 

Le professeur Abou Elela a pour objectif de comprendre les mécanismes de base qui contrôlent la synthèse et la stabilité de l'ARN des cellules eucaryotes dans le but de décrypter comment les gènes sont régulés.

Le Dr Abou Elela obtient son PhD à l'université de Guelph (Canada) en 1994 durant lequel il crée un système d'étude de la maturation des ARN ribosomaux in vivo; il montre également le rôle de l'ARNr dans la traduction. Durant ses études post-doctorales à l'Université de Santa Cruz en Californie, il révèle la fonction du premier orthologue de la RNase III eucaryote ainsi que son rôle dans la maturation de l'ARNr. Puis, il rejoint l'Université de Sherbrooke en 1997 pour devenir un membre du groupe d'oncologie du Centre de recherche clinique et le groupe de l'ARN. Quelques années plus tard, il devient directeur de recherche du laboratoire de génomique fonctionnelle de Sherbrooke, le directeur scientifique de la plateforme RNomics et le coordinateur du RiboClub. En 2013, le professeur Abou Elela obtient sa Chaire de Recherche du Canada en biologie de l'ARN et en génomique du cancer.

Récemment, il a mis en évidence que l'ARN est la source majeure de biomarqueurs cancéreux permettant de prédire le comportement des tumeurs ainsi que la résistance aux drogues. Son travail de recherche a aussi révélé que l'ARN messager est programmé pour répondre aux signaux cellulaires et qu'il se dégrade rapidement suite à l'exposition aux drogues et autres stress cellulaires. Son objectif est de développer un modèle expliquant comment la production et la dégradation de l'ARN peuvent influencer les fonctions cellulaires.